0%

http://ucoz.fr/wp-content/uploads/2022/01/bgheading01-10.jpg

Freelance

Building the brands stronger and take you to
the next level of business!
freelance
0

C’est le terme phare du moment : « Freelance » et en plus d’être d’actualité il offre un certain nombre d’avantages.

Que ce soit à la suite d’une reconversion professionnelle si vous êtes salarié ou bien si vous souhaitez vous lancer directement après vos études, vous pourrez bénéficiez d’une certaine liberté et flexibilité notamment dans votre organisation de travail. Mais pas que, cela permet de cibler le ou les publics avec lesquels vous souhaitez vous développer ou proposer vos compétences, en établissement vous-même vos propres tarifs.

Le développement des outils numériques a ouvert à de nombreuses professions la voie du métier de freelance comme le journalisme, le secrétariat, le graphisme, ou les médecines alternatives…

Ce terme désigne donc un professionnel indépendant, dispensé de tous contrats de travail comme l’est un salarié au sein d’une entreprise.

Devenir freelance permet d’exercer son activité professionnelle sans aucun lien de subordination, auprès de divers employeurs désignés comme des clients, dans le cadre de commandes ou de projets précis, lors de missions ponctuelles ou régulières.

Quels sont les avantages d’être un Freelance ?

  • Liberté dans l’organisation de son emploi du temps, de la gestion des tâches à effectuer.
  • Un établissement personnel de vos rémunérations non plafonnées.
  • Un sentiment d’autonomie, tout en ayant selon votre secteur d’activité la possibilité de travailler en synergie avec d’autres professionnels.
  •  Suivant vos préférences, vous pourrez travailler depuis votre domicile.

Quels sont les inconvénients ?

  • L’inconvénient le plus important est celui de l’insécurité de l’emploi, puisque si vous ne démarchez pas ou si vous ne prenez pas l’initiative de développer votre visibilité, vous n’aurez pas de clientèle.
  • L’absence d’allocations chômage, ou autres types d’aides sociales.
  • Selon votre mission et la dynamique de votre client, il est également possible que vous soyez soumis à du travail supplémentaire, ce qui vous demandera une certaine rigueur et auto-discipline.
  • Attention également pour les personnes ayant du mal à travailler seul ou à être isolé, ce statut peut vous confronter à la solitude.

Pour quelles raisons contacter un Freelance ?

Un professionnel freelance effectue pour sa clientèle des missions déterminées, dans le cadre de contrats de prestation de services dont les modalités sont fixées d’un commun accord. Cela demande donc des échanges constructifs avant de se lancer dans un projet, afin que les deux parties puissent exprimées et présentées leurs différentes exigences.

Dans le cadre d’une prestation commerciale, il s’agira d’une commande définit lors de la réalisation d’un contrat de vente.

Cumuler le statut freelance avec le statut salarié :

Vous l’aurez compris, le statut freelance est adapté à tous ! Parmi les inconvénients cités un peu plus haut, se trouve l’instabilité financière. C’est pour cette raison que de nombreux salariés souhaitent, par précaution, lier leur statut actuel à leur activité freelance afin d’avoir une certaine sécurité, en gardant les avantages de leur contrat de travail.

Cette superposition est possible dans les limites suivantes :

  • Le devoir de loyauté du salarié.
  • La clause de non-concurrence insérée au contrat de travail le cas échéant.
  • La clause d’exclusivité insérée au contrat de travail le cas échéant.

Dans l’hypothèse où vous souhaitez cumuler votre statut de salarié avec un statut de travailleur indépendant, il est donc essentiel de bien lire votre contrat de travail et de délimiter votre champ d’activité indépendante.

Les moyens les plus simples pour se lancer en tant que freelance en France : le statut d’autoentrepreneur (régime de la micro-entreprise) et l’entreprise individuelle (EI)

Ici, on va parler des deux statuts les plus simples à créer et à gérer pour travailler en freelance en France : l’autoentreprise (ou micro-entreprise) et l’entreprise individuelle.

L’autoentrepreneur :

Avant toute chose : il n’existe aucune différence entre le statut d’autoentrepreneur et micro-entrepreneur. Il s’agit uniquement d’une modification datant de 2015, changeant le régime social de l’autoentrepreneur en le renommant micro-entrepreneur.

La finalité est la même, ce statut signifie qu’une personne à créer son entreprise individuelle, associé au régime fiscal de la micro-entreprise. C’est d’ailleurs ce régime qui est fortement conseillé lorsque vous souhaitez vous lancer en tant que freelance puisqu’il demande très peu d’investissement à la fois financiers et en termes de gestion, et il est aussi très facilement réalisable.

L’entreprise individuelle (EI)

La deuxième option assez simple pour devenir freelance en France est de créer une entreprise individuelle, mais en dehors du régime micro-social (celui de l’autoentreprise).

L’entreprise reste facile à créer (en ligne ou à un guichet CFE) et la création est toujours gratuite si votre activité est libérale.

Le principal avantage par rapport au régime de l’autoentrepreneur, c’est l’absence de plafond pour les recettes et la possibilité de récupérer la TVA.

Par contre, la gestion est légèrement plus compliquée que pour une micro-entreprise :

  • Gestion de votre comptabilité en tenant vos comptes annuels ou vos livres comptables.
  • Paiement à l’avance de vos diverses cotisations.
  •  

L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)

La responsabilité limitée est une option que vous pouvez demander en tant qu’entrepreneur. Elle vous permet entre autres de :

  • Limiter votre responsabilité au patrimoine affecté (qu’il faut déclarer), et non plus sur tout votre patrimoine comme dans le cas de l’EI.
  • Choisir d’être imposé sur l’impôt des sociétés (et non l’impôt sur le revenu) : vous pourrez alors vous verser un revenu et des dividendes.

En résumé : ce sont des statuts intéressants si vous voulez éviter d’avoir un plafond de revenus. En contrepartie, vous aurez plus de charges (dont la TVA), et la gestion est un peu plus complexe.

Les moyens plus complexes pour être freelance en France : les sociétés unipersonnelles (EURL, SASU)

Si vous êtes dans une certaine dynamique professionnelle et que votre clientèle est déjà au rendez-vous, les options suivantes sont plus adaptées. En effet, les sociétés unipersonnelles sont de véritables entreprises, toutefois les formalités qui y sont liées sont assez nombreuses.

La création d’une EURL ou d’une SASU

Cette fois-ci, c’est plus complexe : pour devenir freelance en EURL ou SASU, il est conseillé de faire appel à un expert-comptable. Vous devrez notamment rédiger des statuts, remplir un formulaire de création de société, publier un avis au journal d’annonces légales puis remplir un dossier au CFE.

Vous aurez également des charges régulières et élevées à payer même si vous ne gagnez rien. Il est donc important de prendre cela en considération, et d’éviter ce choix si vous êtes en début d’activité et que votre clientèle n’est pas installée.

Les similarités et différences entre ces deux types de statuts

La SASU et l’EURL sont les deux statuts qui existent pour créer une entreprise unipersonnelle : ils sont donc adaptés à ceux qui souhaitent créer une entreprise seuls.
La principale différence entre les deux, c’est le régime d’affiliation : si vous créez une SASU, vous serez affilié au régime général des salariés (Sécurité Sociale), contrairement à l’EURL, où vous serez affilié au régime des travailleurs non-salariés (et donc, au RSI).
Aussi, l’EURL est automatiquement assujettie à l’impôt sur le revenu (IR), alors que la SASU est assujettie à la l’impôt sur les sociétés (IS). Cependant, il est possible d’opter pour l’IR en SASU, ou l’IS en EURL.

Conseils avant de vous lancer :

Faire une étude de marché

Vous avez l’idée, le thème évoqué vous passionne et vous souhaitez vous développer dans ce domaine, vous êtes sur la bonne voie ! Toutefois

réaliser une étude de marché, vous permettra de mettre en lumière certains éléments comme la ou les clientèles auxquelles il faut vous adressez pour être un peu plus sûr de la rentabilité de votre projet. Puisque pour rappel vous dépendez maintenant uniquement de vous financièrement.

L’étude de marché va permettre de définir votre cible principale, votre cœur de cible et votre cible secondaire, ainsi que vos concurrents directs et indirects, les contraintes et opportunités du marché, les forces et les faiblesses de votre entreprise, etc.

Faire un business plan

Aspect plus économique qui permet de mettre en place une méthode de production, avec les tarifs pratiqués, le délais d’exécution… Vous devez finalement mettre sur papier toute votre stratégie afin de ne pas vous retrouver dans l’improvisation le jour au vous vous adresserez à votre clientèle.

Fixez notamment le montant de vos honoraires si vous exercez l’une des professions qui proposent des prestations de services et détaillez le plus possible votre stratégie marketing et votre stratégie de communication.

Prospecter et communiquer

Une fois votre cible bien définie, commencez la phase de prospection afin de décrocher les premiers contrats qui permettront le démarrage de votre activité. Une stratégie de communication claire et adaptée à la cible est le principal outil pour promouvoir vos produits ou services.

Faire appel à un Community manager, créer un site web, networker, faire de la publicité en ligne sont autant de moyens à mettre en place mais qui seront bénéfiques au lancement de votre activité.

Aménager son lieu de travail

Le statut de Freelance est aussi souvent associé au travail à la maison. Pour cela et afin de pouvoir être le plus productif possible, il est conseillé d’aménager votre logement de façon à se que vous puissiez retrouver un endroit uniquement dédié à votre activité.

Si cela n’est pas possible, il est possible de louer un bureau à l’extérieur ou de louer un espace de coworking à la semaine ou au mois.

Les aides pour devenir freelance

Certaines activités freelances demandent un minimum d’investissement au démarrage. Pour se faire financer, l’indépendant qui se lance se heurte souvent aux refus des banques en matière de prêt bancaire.

Il n’est plus nécessaire de passer uniquement par la case demandeur d’emploi pour prétendre à une exonération totale ou partielle durant les premières années d’activité.

Pour pallier cela, l’État met en place différents prêts spécifiques uniquement dédiés aux créateurs d’entreprises, délivrés par la BPI (banque publique d’investissement).

L’ADIE (association pour le droit à l’initiative économique) est aussi spécialiste des micro-crédits aux entrepreneurs et freelances.

Hors crédit, il est aussi possible de bénéficier de certaines aides lorsque l’on devient freelance en 2020. Parmi celles-ci, l’ACCRE, l’Aide aux Chômeurs Créant ou Reprenant une Entreprise. Cette aide a en effet modifié certaines de ses conditions d’accès pour pouvoir faire bénéficier ses avantages à un plus grand nombre de freelance.

Le régime social de l’indépendant

Les travailleurs non-salariés doivent remplir la DSI (déclaration sociale des indépendants) pour s’acquitter de la CSG (Contribution Sociale Généralisée) et de la CRDS (Remboursement de la Dette Sociale). Il s’agit d’une déclaration obligatoire, même en cas de revenus nuls ou en cas de non-imposition de l’entrepreneur indépendant.

Durant les deux ans qui suivent la création de l’entreprise, les cotisations sociales du freelance sont calculées sur base forfaitaire et régularisées l’année suivante. Dès la troisième année d’activité, les charges sociales des travailleurs indépendants se calculent par rapport à un tableau de cotisations .

Seuls les micro-entrepreneurs peuvent s’acquitter des cotisations sociales du freelance lors de leur déclaration de chiffre d’affaires.

Le taux des cotisations pour la protection sociale des freelances varie en fonction du statut choisi et du chiffre d’affaires.

Le régime fiscal du travailleur freelance

L’abattement fiscal des prestataires de services relevant des BIC est de 50%. Les BIC du secteur de l’industrie et du commerce prévoient un abattement fiscal de 71%. Les freelances aux activités libérales (comme les informaticiens) relevant des BNC sont soumis à un abattement fiscal de 34%. L’abattement fiscal des indépendants est appliqué au chiffre d’affaires de l’année.

Le micro-entrepreneur peut choisir l’option du versement libératoire de l’impôt sur le revenu qui lui permet de déclarer et de payer son impôt en même temps que ses cotisations sociales.

La fiscalité des freelances varie en fonction du type d’activité exercée, de la structure juridique de l’entreprise, du chiffre d’affaires réalisé, et de la catégorie des bénéfices (BIC, BNC).

Se faire accompagner gratuitement pour se lancer en Freelance

Aujourd’hui, il est beaucoup plus simple de se lancer en Freelance, l’écosystème entrepreneurial français s’étant fortement enrichi. De nombreuses solutions existent pour être accompagné dès le début de son aventure.

Comment créer une autoentreprise (devenir micro-entrepreneur) pour être freelance?

Avant tout il vous suffit de déclarer votre activité sur le portail officiel du micro-entrepreneur, ou le guichet entreprise. Vous pouvez également privilégier l’option hors-ligne, en allant directement dans un Centre de Formalité des Entreprises (CFE).

Ce formulaire vous demandera notamment :

  • Le type d’activité que vous souhaitez exercer (artisanale, libérale ou commerciale)
  • Si vous souhaitez opter pour le versement libératoire de l’impôt.
  • Si vous souhaitez demander l’ACCRE : c’est une aide pour toutes les personnes de moins de 27 ans (aussi accessible aux chômeurs et aux personnes en reprise d’activité), qui vous permet de payer moins de charges pendant les trois premières années de votre activité.

Vous pouvez commencer à facturer dès que vous avez envoyé le formulaire ! Il suffit alors de mentionner « SIRET en cours d’attribution » sur vos factures et devis. Même si vous n’avez pas encore reçu la lettre, il se peut que votre SIRET soit déjà attribué : pour le savoir, visitez le site Infogreffe et tapez votre nom dans la barre de recherche.

Petit rappel sur les différents avantages et inconvénients de l’autoentreprise

L’avantage principal, c’est la simplicité : facile à créer, mais aussi facile à gérer. En effet, vous n’aurez pas la TVA à payer, très peu de charges, et il n’y pas grand à faire au niveau comptabilité :

  • Créer un compte bancaire dédié à votre activité. Cela peut tout à fait être un compte personnel, pas besoin d’ouvrir un compte professionnel.
  • Tenir un livre (ou un fichier Excel) de recettes-dépenses, où vous noterez tous vos encaissements.

C’est aussi un statut qui est ouvert à tous (ou presque) : par exemple, vous pouvez devenir freelance autoentrepreneur même si vous êtes déjà salarié.

Il y a quelques inconvénients :

  • Un plafond de CA annuel est fixé : en 2017, 2018 et 2019, il est de 33 100 euros par an pour les activités libérales. Si vous gagnez plus, vous serez obligé de quitter le régime de micro-entrepreneur.
  • Comme vous ne payez pas la TVA, vous ne pouvez pas la récupérer.
  • L’autoentreprise est à déconseiller si vous avez beaucoup de charges à payer (par exemple, beaucoup de matériel à acheter).

Pour conclure sur les Freelances :

Devenir freelance pour travailler à son compte en France est très simple : il suffit de déclarer une activité de micro-entrepreneur (autoentrepreneur). C’est la meilleure option lorsqu’on débute car elle présente très peu de frais et la gestion est très facile.

Pour une activité de freelance qui évolue, ou si pensez dépasser les plafonds de revenus dès la première année, renseignez-vous sur le statut d’Entreprise Individuelle : elle permet, tout comme la microentreprise, de ne payer de charges que par rapport à ce que vous gagnez.

L’option de l’entreprise unipersonnelle (SASU, EURL) est à envisager surtout si vous avez envie de monter un projet plus complexe et si vous projetez de vous associer avec d’autres partenaires, freelances ou entreprises.

En parallèle de ces aspects techniques et administratifs, ce statut vous demande une certaine rigueur et un fort sens de l’organisation. Effectivement si vous ne vous instaurez pas une auto-discipline, il ce peut que vous vous retrouviez vite submergé et découragé par ce nouveau statut.

D’autre de nos article sur les Freelances